Le carbone organique du sol est un élément clé de la santé des sols du fait de son rôle sur leur structure, leur fertilité et sur l’atténuation des émissions anthropiques annuelles de CO2. Il représente aussi l’un des plus grands réservoirs de carbone terrestre que l’homme peut gérer. Un élément important pour évaluer la capacité du sol à stocker du carbone est son âge, qui peut être évalué par modélisation ou expérimentalement à l’aide d’isotopes du carbone. Mais les résultats obtenus par les différentes méthodes ne sont pas cohérents et présentent des différences très importantes. Par exemple, la méthode bien connue qu’est la datation au carbone-14 fournit des âges du carbone des sols supérieurs d’un facteur 6 à 10 à ceux estimés par la modélisation et par l’utilisation des isotopes stables du carbone (carbone-12 et -13).
Une équipe de recherche, dont des scientifiques du CNRS-INSU (voir encadré), propose une méthode alternative et indépendante basée sur la mesure du chlore 36 (36Cl) dans les sols.
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https://www.insu.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/le-chlore-36-un-nouvel-outil-pour-levaluation-de-la-dynamique-du-carbone-des-sols