Les discours actuels nous engagent sur « le stockage de carbone dans les sols et sous-sol », le « stockage » de l’eau pour l’irrigation, l’importance du « stockage » de carbone via la matière organique ; ils opposent les plantes cultivées aux « mauvaises herbes », la faune auxiliaire aux « parasites ».
Or tous ces éléments font partie d’un système dynamique ! Ainsi, les études montrent la nécessité de ré-augmenter les réserves (eau et éléments nutritifs, organiques et minéraux) ; elles confirment que ça n’est possible qu’en intégrant les différentes échelles temporelles et spatiales dans ce fonctionnement dynamique. Cette dynamique des flux va du microscopique au paysage, de la saison au demi-siècle.
L’objectif de ce Sommet est de donner des clefs pour que nous, acteurs du changement, puissions comprendre les cycles, accompagner les flux, afin d’ouvrir une voie pour permettre une agriculture nourricière.