Abeilles et autres pollinisateurs mais également vers de terre, gastéropodes ou oiseaux… Autant d’espèces en danger menacées par les insecticides néonicotinoïdes et le fipronil, alertent 29 scientifiques qui appellent à réduire leur utilisation.
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Outre les abeilles, les pesticides systémiques impactent les vers de terre et les oiseaux
Néonicotinoïdes: une menace majeure pour la biodiversité
Une nouvelle étude scientifique internationale démontre l’impact des pesticides néonicotinoïdes et du fipronil, insecticide de la famille des phénylpyrazoles, sur la santé des abeilles mais aussi celle des papillons, des vers de terre, des oiseaux ou encore des poissons.
Cette étude est une « méta-analyse » de tous les travaux scientifiques disponibles à ce jour, soit 800 études passées au crible. Il s’agit de la première du genre à être entreprise sur ces deux groupes d’insecticides neuroactifs. L’étude a été menée pendant cinq ans par un panel de 29 chercheurs internationaux « indépendants » dans le cadre d’un groupe de travail spécialisé sur ces pesticides dits systémiques c’est-à-dire conçus pour être absorbés par les plantes. Ce groupe conseille notamment deux commissions de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dédiées respectivement à la gestion des écosystèmes et à la survie des espèces.