L’agriculture de conservation, sans labour, favorise les sols vivants et donc la dégradation de la matière organique. Pour faire un état des lieux dans leurs champs, des agriculteurs ont mis des culottes en coton sous terre.
C’est un étrange étalage de lingerie auquel s’est livrée la chambre d’agriculture du Calvados à l’occasion du Salon aux champs à Lisieux fin août. Malgré des apparences légères, il s’agissait de la très sérieuse illustration du sujet de mémoire d’une étudiante en master des sciences du végétal à Caen. « L’objectif est de montrer l’incidence des pratiques culturales sur la vie microbiologique du sol » résume Amélie Cardine. Pour cela, des slips en coton bio ont été enterrés à 10 cm de profondeur dans les champs d’un groupe d’agriculteurs ayant adopté plus ou moins récemment l’agriculture de conservation. Celle-ci consiste à travailler le sol de façon superficielle, afin de permettre à sa faune de proliférer en paix. Elle fait de plus en plus d’adeptes chez les agriculteurs, en remplacement du labour traditionnel avec lequel 30 cm de sol sont retournés chaque année, bouleversant la vie souterraine.
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Lire la suite de l’article sur Ouest France :
http://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/agriculture-la-fertilite-des-sols-mesuree-avec-des-slips-5240565?utm_source=actus_lilo
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