L’anthropologue Jean Foyer a passé cinq ans avec des vignerons en biodynamie. Il explique comment ces producteurs ont développé « un rapport alternatif au vivant ».

L’anthropologue Jean Foyer a passé cinq ans avec des vignerons en biodynamie. Il explique comment ces producteurs ont développé « un rapport alternatif au vivant ».
Les chercheurs de Changins ont évalué pendant 5 ans l’effet des préparation 500 et 501 au vignoble. Par rapport à conduite bio, ils n’ont vu aucune différence sur la physiologie de la vigne, la qualité des baies, et la composition du sol.
Longtemps considérée comme simple déchet, la matière organique est au cœur d’une compétition croissante entre production d’énergie renouvelable et fertilisation des sols. Un arbitrage urgent s’impose.
Selon une étude, l’année 2023 a été synonyme d’une baisse importante de l’absorption de carbone par les forêts et les sols.
https://sciencepost.fr/absorption-carbone-par-forets-et-sols-s-effondre/
Le sol abrite plus de 50 % des espèces vivantes, dont des millions de micro-organismes qui construisent et maintiennent notre environnement. Or, 40 % des sols sont aujourd’hui dégradés, ce qui menace notre survie
Quasi invisible sous nos pieds, le sol est pourtant vital. Alors que la forêt, les océans et l’air que nous respirons occupent le devant de la scène environnementale, le sol reste largement ignoré. Comme s’il était l’angle mort de notre imaginaire collectif. Cet oubli a des conséquences dramatiques : chaque année, des milliers de kilomètres carrés de terres fertiles disparaissent sous le béton ou sont rendus stériles par des pratiques agricoles intensives. Les activités industrielles, urbaines et domestiques y déversent encore leurs effluves sous forme de polluants et de déchets, dont les tenaces « polluants éternels » et microplastiques.
Cette destruction silencieuse obère notre capacité à nourrir une population mondiale qui atteindra près de dix milliards d’habitants d’ici à 2050. Pourtant, nous expliquent les scientifiques, des solutions existent. Elles passent par une gestion durable et coordonnée, qui permet non seulement de préserver la fertilité des sols, mais aussi de lutter contre le réchauffement climatique. En prenant soin du sol, c’est notre avenir que nous cultivons.
https://www.larecherche.fr/parution/trimestriel-580
Selon la première estimation mondiale depuis cinquante ans, 10,7 % des terres sont touchées par la salinité. Un phénomène amplifié par le réchauffement climatique et les activités humaines.
Dans un rapport publié à l’occasion de la Conférence des parties (COP) sur la lutte contre la désertification, les experts reconnaissent la cause humaine comme principal facteur de l’augmentation de l’aridité des terres depuis au moins trois décennies.
Loin d’être de simples déchets, les feuilles mortes sont un pilier essentiel des écosystèmes. Biodiversité, fertilité des sols et lutte contre le changement climatique : leur rôle dépasse tout ce que l’on imagine.
https://www.wedemain.fr/ralentir/sous-les-feuilles-mortes-la-vie-secrete-des-sols/
Retour sur une expérimentation en cours à Chambourg-sur-Indre lors de ce colloque qui aura lieu à Tours le 6 décembre, sur la qualité des sols qui devrait être prise en compte dans le cadre du P.L.U (Plan Local d’Urbanisme) avec le CAUE 37.
Aujourd’hui, le sol est plus que jamais porteur d’enjeux essentiels, qu’il s’agisse de la sécurité alimentaire, des approvisionnements en eau, du changement climatique ou encore de la protection de la biodiversité. A l’occasion de la journée mondiale des sols chaque année le 5 décembre, il est temps de comprendre pourquoi il est indispensable de le préserver.
https://www.clcv.org/environnement-sante/pourquoi-preserver-les-sols-et-comment
La COP16 de la convention de l’ONU sur la désertification et la dégradation des terres s’est ouverte le 2 décembre 2024 en Arabie saoudite. Partout dans le monde, les sols continuent de disparaître à une vitesse alarmante.
Le 5 décembre, c’est la journée mondiale des sols. L’occasion de se pencher sur leur santé. Comment vont-ils ? Comment les aider à aller mieux ? Quelle stratégie privilégier ? Le livre blanc intitulé « Agronomie bien maîtrisée commence par le sol – Comprendre pour agir » met en avant différents leviers d’action. Parmi eux, la préservation et la restauration de la matière organique et des micro-organismes qui la composent.
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Des chercheurs de l’équipe HydrASA, rattachés à l’institut de chimie des milieux et matériaux de Poitiers, travaillent depuis des années sur la formation des sols et l’impact de l’utilisation par nos sociétés.
Une équipe de chercheurs de l’institut de chimie des milieux et matériaux de Poitiers cherche à comprendre comment l’eau s’infiltre dans le sol. Des travaux qui permettront notamment d’anticiper les effets du réchauffement climatique.
À l’occasion de la Journée mondiale des sols, l’Association française de l’étude du sol propose, du 29 novembre au 5 décembre 2024, dans toute la Normandie, une semaine d’événements autour du sol et de ses enjeux, et particulièrement à Caen (Calvados) et alentours. Le thème de cette année : données et informations sur les sols.
Le BRGM est partenaire des rencontres nationales de la recherche sur les sites et sols pollués, organisées par l’Ademe les 4 et 5 février 2025 à Paris pour permettre aux acteurs de la filière de partager leurs expériences.
https://www.brgm.fr/fr/evenement/colloque/rencontres-nationales-recherche-sites-sols-pollues-2025
Les sols représentent d’importants puits de carbone et réservoirs de biodiversité. Pour les préserver même en cas d’installation de centrale solaire, l’Ademe a développé une méthode qui mesure leur impact.