Les vers de terre sont essentiels pour la vie du sol. Mais comment se développent-ils et comment faire pour en avoir plus encore au potager ?
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Les vers de terre sont essentiels pour la vie du sol. Mais comment se développent-ils et comment faire pour en avoir plus encore au potager ?
Pendant que les pays discutent et négocient, les ONG et les experts tentent de les influencer. C’est ainsi que se passent les COP et la COP 16 sur la biodiversité, qui se tient en Colombie, n’échappe pas à la tradition. C’est ainsi que 140 ONG et scientifiques exhortent, dans un appel commun, les chefs de gouvernement des pays signataires de la convention à protéger tout particulièrement les zones humides. « Les zones humides ne couvrent qu’environ 6 % de la surface de la Terre, mais elles abritent 40 % de toutes les espèces végétales et animales connues », rappellent les signataires.
Victimes des pesticides et du labour, les lombrics sont pourtant des alliés de l’agriculture de demain, essentiels aux écosystèmes, explique Céline Pelosi, de l’Inrae.
Adoptée en première lecture à l’Assemblée en mai, avant que son parcours parlementaire soit interrompu par la dissolution de l’Assemblée nationale, la loi d’orientation agricole devrait revenir sous peu à l’agenda. Or, sa première version trahissait une vision de l’agriculture dépassée et vouée à l’échec, estime Xavier Planty, agriculteur et viticulteur, dans une tribune au « Monde ».
Les universitaires Alain Brauman et Marc-André Selosse, la sénatrice Nicole Bonnefoy et le député Richard Ramos appellent, dans une tribune au « Monde », à soutenir l’effort de l’objectif zéro artificialisation net prévu dans la loi Climat de 2021 après les reculades de Michel Barnier.
Le projet européen MINOTAUR (Modélisation et cartographie de la Biodiversité des sols et des fonctions associées à travers l’Europe) https://ejpsoil.eu/soil-research/minotaur, réalisé dans le cadre de l’EJP-Soil, s’intéresse à la perception de la biodiversité des sols par différents acteurs (agriculteurs, associations d’agriculteurs, consultant, conseiller, acteurs, décideurs politiques, …) et ce dans plusieurs pays européens.
Une enquête a été construite par les différents partenaires des différents pays impliqués dans MINOTAUR. Nous l’avons faite circuler à l’échelle européenne et à ce jour, très très peu de réponses françaises (dernière mise à jour : 184 Italie, 3 France…).
Si vous vous sentez concerné, vous pouvez répondre à cette enquête, qui dure entre 5 et 10 minutes maximum sur : https://forms.office.com/e/VeCUFr9Uvh
L’Alliance des sols des Pyrénées (ASPIR) organise du 12 au 14 novembre 2024 un séminaire technique du projet SOLPYR à Ax-les-Thermes (09). cf. le programme en PJ
SOLPYR est un projet Interreg POCTEFA porté par un consortium d’institutions regroupées au sein de l’Alliance des sols des Pyrénées.
Le volet concernant la dégradation des sols de montagne est piloté par le laboratoire Géosciences Environnement Toulouse et l’Université Toulouse III Paul Sabatier.
Aspir, reconnue par le Global Sol Partnership, est ouverte à toutes les personnes ou institutions œuvrant dans le domaine de l’étude et de la conservation des sols de la chaîne des Pyrénées. N’hésitez pas à prendre contact avec nous.
Soucieux de promouvoir une application juste, équilibrée et soutenable de la stratégie de sobriété foncière fixée en août 2021 par la loi Climat résilience, le Sénat a mis en place, au début de l’année 2024, un groupe de suivi transpartisan des politiques de réduction de l’artificialisation des sols.
Après six mois de travaux, ce rapport d’étape fait le constat de blocages et difficultés persistants dans les territoires, en dépit des assouplissements apportés par la loi d’initiative sénatoriale du 20 juillet 2023. Les collectivités se heurtent à une logique comptable et statique qui échoue à prendre en compte leurs spécificités, la diversité des dynamiques démographiques et économiques, mais également les choix et priorités de développement local.
Face aux rigidités et aux malfaçons du droit en vigueur, qui deviennent plus évidentes à mesure que la territorialisation se concrétise dans les documents régionaux de planification et que la date limite de modification des documents d’urbanisme se rapproche, le rapport d’information dessine plusieurs pistes d’évolutions législatives, réglementaires et de pratique administrative pour desserrer l’étau du ZAN.
Outre un accompagnement renforcé des collectivités de la part de l’État et la mise à disposition de nouveaux outils d’aménagement et d’urbanisme, le groupe de suivi préconise des pistes pour inverser la logique descendante de répartition des enveloppes foncières et s’interroge sur la cohérence, l’ampleur et le rythme de la réduction de l’artificialisation imposée aux territoires, face aux autres priorités nationales urgentes que sont notamment la résorption de la crise du logement et la relocalisation des activités industrielles.
https://www.senat.fr/notice-rapport/2024/r24-019-notice.html
Le 21 octobre était dédié à la Journée mondiale des vers de terre. Quelle drôle d’idée ! C’est une bonne occasion d’apprendre le rôle important du ver de terre dans la conservation des sols, mais aussi celui de vigie qu’il peut jouer vis-à-vis du climat.
https://nievre.fr/2024/10/22/sols-et-climat-nos-chers-vers-de-terre/
« Outre-mer, les batailles de la terre » (1/4). Cet insecticide massivement utilisé dans les bananeraies aux Antilles jusqu’aux années 1990 a durablement contaminé les sols et les cours d’eau, poussant cultivateurs et éleveurs à modifier leurs pratiques et à entamer une transition vers une agriculture durable.
Pierre et Jean-Martin Niesner, agriculteurs en Moselle, ont mis au point un bio stimulant innovant à base de roche volcanique. Ce produit pourrait permettre de réduire de 25 % l’utilisation des engrais chimiques, tout en améliorant la nutrition des plantes et en offrant une solution antifongique naturelle.
Les zones humides sont des réservoirs de vie en France et dans le monde !
Table-ronde animée par Isabelle Morand et Isabelle Vauconsant, journalistes, avec comme personnes invitées Eric Lenoir, paysagiste paysagiste et auteur du petit et du grand traité du jardin punk, et Céline Collin Bellier, pédologue.
Les discours actuels nous engagent sur « le stockage de carbone dans les sols et sous-sol », le « stockage » de l’eau pour l’irrigation, l’importance du « stockage » de carbone via la matière organique ; ils opposent les plantes cultivées aux « mauvaises herbes », la faune auxiliaire aux « parasites ».
Or tous ces éléments font partie d’un système dynamique ! Ainsi, les études montrent la nécessité de ré-augmenter les réserves (eau et éléments nutritifs, organiques et minéraux) ; elles confirment que ça n’est possible qu’en intégrant les différentes échelles temporelles et spatiales dans ce fonctionnement dynamique. Cette dynamique des flux va du microscopique au paysage, de la saison au demi-siècle.
L’objectif de ce Sommet est de donner des clefs pour que nous, acteurs du changement, puissions comprendre les cycles, accompagner les flux, afin d’ouvrir une voie pour permettre une agriculture nourricière.
Le workshop de fin de projet SolX se déroulera le mardi 17/12 à Montpellier de 9h-16h à L’institut Agro (salle A).
La thématique de la journée sera : « Perspectives disciplinaires sur les enjeux du sol – Développement d’outils de sensibilisation »
Matin : Interventions / Echanges (visio possible sur inscription)
Après-midi : Ateliers
Pour s’inscrire (matin, midi, et/ou après-midi, inscription obligatoire, possibilité de suivi en ligne pour la matinée) : https://evento.renater.fr/survey/workshop-projet-solx-ltxg44sv
Le détail de la journée est présenté en PJ.
Les zones humides sont des réservoirs de vie en France et dans le monde ! Nos invités, passionnants, de terrain, en débattrons. Venez, posez toutes les questions qui vous intéressent !
Gratuit, accès libre
🔗https://www.academieduclimat.paris/evenements/les-zones-humides-sauvons-les/
Sur les réseaux sociaux de nombreux agriculteurs réagissent aux propos tenus par la jeune hydrologue interrogée sur les ondes de la radio publique le 14 août à propos de l’agriculture face au changement climatique.
Régulièrement agitée dans le débat public, l’idée qu’il existerait en France des « sols morts », rendus « stériles » par l’urbanisation ou l’agriculture intensive, ne correspond à aucune réalité.
🔗 https://www.lepoint.fr/eureka/les-sols-francais-sont-ils-morts-03-09-2024-2569253_4706.php
Ces paysages marqués par un lourd passé industriel voient peu à peu se développer une biodiversité insoupçonnée, du fait de la transformation de la roche extraite des mines.
Les arbres captent une belle part du dioxyde de carbone (CO2) que nous émettons dans l’atmosphère et une part de ce carbone est ensuite piégée dans les sols forestiers. Mais, avec le réchauffement climatique, la machine semble vouloir se gripper. Davantage de CO2 pourrait s’échapper des sols que n’en rajoutent les plantes.