En 2014, le secteur de l’agriculture était responsable de 9% des émissions de gaz à effet de serre (GES) aux États-Unis. A l’échelle de la planète, ce secteur représente un quart des émissions. Ces dernières ont presque doublé au cours des cinquante dernières années et pourraient s’accroitre de 30% d’ici 2050, d’après l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Pour tenter d’enrayer cette tendance, la séquestration du carbone dans le sol par la mise en place de pratiques agricoles vertueuses est présentée comme l’une des solutions. Ce mois-ci, une étude parue dans Nature vient corroborer cette idée et promeut une gestion intelligente des sols pour lutter contre le changement climatique.