Le volet « écologie » du plan prévoit un fond de 300 M€ dédié au recyclage des friches. Une telle décision réaffirme la volonté croissante des autorités de mieux préserver les zones rurales de l’urbanisation, en construisant la ville « sur elle-même » et en favorisant la restauration de friches auparavant abandonnées.
En mars 2014, certaines dispositions de la loi ALUR (Accès au logement et à un urbanisme rénové) avaient déjà exprimé cette nécessité. À cette date en effet, près de 80 % de la population française était citadine. Notre pays doit ainsi faire face au phénomène de l’artificialisation des sols et à la perte de terres fertiles, conséquences de l’expansion des villes.
Reste que la qualité chimique des sols est souvent mal connue, tout particulièrement dans les zones urbaines. Au cours de leur histoire, les villes accueillent en effet de multiples activités artisanales et industrielles. Leurs sols sont soumis au dépôt d’émissions atmosphériques diverses : rejets des usines, trafic routier, chauffages collectifs et individuels… De plus, il s’agit souvent de remblais parfois constitués de matériaux préoccupants du point de vue environnemental.